Scène55 Pôle culturel de Mougins
JAMMIN'JUAN
- Palais des Congrès d'Anti bes Juan les Pins
Le jazz est né au début du XXème siècle, il est issu du blues et se développe au
sein de la communauté noire des États-Unis.
L'origine du mot 'jazz' demeure mystérieuse. Parmi de nombreuses hypothèses,
certains le font dériver d'un terme créole français de La Nouvelle Orléans formé sur le verbe 'jaser' ; d'autres le font remonter à l'expression 'Jazz-Belles', déformation satirique par les Noirs de
'Jezebel', utilisé par les colons cajuns pour désigner les prostituées de La Nouvelle Orléans.
Dans le jazz instrumental, la musique écrite constitue en général un simple
canevas sur lequel les musiciens improvisent.
Parmi les composantes de la musique populaire noire ayant contribué à la naissance
du jazz se trouvent les morceaux de banjo, la musique des pianos-bar,s ainsi que les marches et hymnes souvent joués par des fanfares.
Le premier enregistrement d'un orchestre de jazz date de 1917 avec un groupe de
musiciens blancs de La Nouvelle Orléans, The Original Dixieland Jazz Band, qui fit sensation aussi bien à l'étranger qu'aux États-Unis.
En 1923, le premier grand orchestre noir, le Créole Jazz
Band, dirigé par le cornettiste King Oliver, influença largement ce style de musique.
Louis Armstrong fut le premier véritable improvisateur du jazz, il modifia le style en plaçant le soliste au premier plan. Avec Duke Ellington et Bill
Henderson,il fit du jazz une composante influente de la musique américaine au cours des années 1920 et 1930.
La fin des années 1940 apporte une profusion de nouvelles expériences. Le jazz
traverse ensuite une crise à la fin des années 1960. Les publics plus jeunes se tournent vers le rock et les nouvelles formes de musique populaire noire comme la soul, le rythm and blues et le funk, tandis que les amateurs plus âgés se détournent de l'abstraction et de la froideur
intellectuelle d'une grande partie du jazz moderne. Certains musiciens de jazz empruntent des idées à ces musiques populaires, en particulier au rock, mais la plupart de ces innovations sont tirées
des rythmes de danse et des progressions harmoniques de musiciens noirs tels que James Brown. D'autres groupes introduisent également des éléments musicaux provenant d'autres cultures. Bien que le jazz conserve des origines essentiellement nord-américaines, son
public international se développe tellement que de nombreux musiciens non- américains s'imposent et crééent une forme de jazz indépendante. En Europe, une multitude de musiciens se consacre au jazz
et aux musiques d'improvisation, travaillant avec des Américains. Ils développent des formes originales de musiques improvisées, utilisant certaines formes du jazz tout en élaborant des systèmes
d'improvisation, des contenus harmoniques et rythmiques propres à leurs traditions ou inspirés de la musique contemporaine.
Boris Vian est connu comme
écrivain mais il fut également un grand amateur de jazz. Il n'était pas un soliste exceptionnel, mais "un joueur de trompinette" comme il disait. "Sans le jazz, la vie serait une
erreur !"avait-il ainsi déclaré au printemps 1939, en écoutant Duke Ellington.
Neuf ans plus tard, après avoir accueilli le Duke à la gare du Nord, il l’emmènera faire le bœuf au Tabou, sa scène préférée parmi les multiples clubs qui fleurissent dans le Paris de l’après-guerre. Il sera également à la base de la création du fameux club de jazz de
Saint-Germain, sous la direction de Jean-Claude Fohrenbach.
Inspiré d’un chorus de Ben Webster, il écrit les premières lignes de son célèbre roman, L’écume des jours. Touche-à-tout par goût et libertaire dans l’âme, Boris Vian dévoilera ses multiples facettes
pour défendre les lendemains qui swinguent autrement. Il sera directeur artistique chez Philips, chroniqueur virulent à Jazz News puis Jazz Hot, entre autres colonnes qui abritent sa plume aiguisée.
Il est l’auteur d’un explicite "C’est le be-bop", qui signera nombre de chansons qui font mieux que de n’être que de pâles bluettes jazzifiées ! C’est encore lui, sous des noms d’emprunts hauts en couleur, qui trouve le
temps de poser des textes de talent sur les disques d’amis jazzmen. Et il anime au tournant des années 1950, Jazz In Paris, une émission radiophonique censée faire découvrir le jazz made in France sur les ondes
américaines ! Tout un programme qui dura deux ans et quarante-cinq émissions.
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Le Sunset
Un des clubs de jazz les plus prisés de Paris. Entre 1980 et 1984, alors que le jazz fusion explose, Michèle et Jean-Marc Portet offrent aux musiciens une nouvelle scène au cœur du
Ier arrondissement. Un lieu digne des berceaux new-yorkais, orchestres, pianistes et saxophonistes font du Sunset un lieu mythique du
60, rue des Lombards (Ier). Tél : 01 40 26 46 60.
Le
Sunside
En 2001, alors que le Sunset fête ses 18 ans, le Sunset ouvre le Sunside, une annexe complémentaire. En haut, Stéphane Portet laisse court à un jazz plus
acoustique Au sous-sol, l'ambiance est folle, électrisée voire électronisée.
Le
Petit Journal Montparnasse
Vers Montparnasse, c'est un jazz plus chaleureux qui est à l'honneur. On s'y assoit pour diner en faisant revivre les grandes heures du jazz.
Orchestres, soul, brass bands dignes de La Nouvelle-Orléans, et des chanteuses qui ressuscitent les grandes divas : du vrai jazz old school.
13, rue du Commandant-René-Mouchotte (XIVe). Tél : 01 43 21 56 70.
Le
Duc des Lombards.
Si vous aimez grignoter en même temps qu'écouter, dirigez-vous au QG du Jazz Parisien. A 2 pas du Sunset, Sébastien Vidal propose un programe d'une qualité à toute
épreuve ouverts aux habitués (Truffaz, Lockwood...) et aux nouveaux musiciens prometteurs des scènes internationales.
42, rue des Lombards (Ier). Tél : 01 42 33 22 88.
Le
Baiser Salé
Mélangez jazz et funk dans une ambiance chaleureuse. Faites se croiser amateurs et connaisseurs: voilà l'ambiance et la saveur
du Baiser
salé, installé
dans la célèbre rue des Lombards. Avec un bar plutôt spécialisé dans les rhums au rez-de-chaussée et une salle à l'étage. Un doux mélange de tous les styles musicaux concocté par Maria Rodriguez qui
mise sur les espoirs
58, rue des Lombards (Ier). Tél : 01 42 33 37 71.
Le
Triton
Un peu plus loin, Le Triton propose un jazz plus expérimental. A la fois salle de concert, de répétition et de restaurant, ce haut lieu de la musique accueille les artistes qui
peuvent venir enregistrer.
11 bis, rue du Coq-Français, aux Lilas (93). Tél : 01 49 72 83 13.
Le
Caveau de la Huchette
Il recrée l’atmosphère du Paris des années 20 et les grandes heures du jazz , ambiance coton club et Savoy. Dany Doriz vous accueille sans interruption chaque
soir avec un orchestre différent et une programmation au cordeau où les meilleurs danseurs mouillent leur chemise !
Huchette, 5, rue de la Huchette (Ve). Tél : 01 43 26 65 05.
Le
Duke's Bar
Près de la place Vendôme, le bar de l'Hôtel Westminster organise chaque vendredi et samedi soir des soirées jazz,
devant un club sandwich et un cocktail. Dans un style so british, on s'enfonce dans les gros fauteuils verts, cernés de bibliothèques et de meubles patinés. Pour les férus de Gershwin et les éternels fans de
standards.
13, rue de la Paix (IIe). Tél : 01 42 61 55 11.
Le
New Morning
C'est Art Blakey qui, en 1981, inaugura le scène du New Morning. Un parrain de génie pour cette petite salle située dans le Xe arrondissement, qui a fait
jouer Archie
Shepp ou Chet Baker. Aujourd'hui, il s’ouvre aux musiques du monde entier : reggae, folk, blues, rock… Le jazz, lui, bénéficie de quartier libre toute l'année
7-9, rue des Petites-Écuries (Xe). Tél : 01 45 23 51 41.
Les
Disquaires
Le XIe arrondissement vibre lui aussi chaque soir au son des espoirs du jazz. Le principe: faire découvrir de nouveaux visages. L'endroit propose aussi bien du jazz américain
que de la funk, de la soul ou de la samba, et prolonge la nuit avec des DJ sets.
4-6 Rue des Taillandiers, 75011 Paris
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